Comps-la-Grand-Ville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Comps-la-Grand-Ville
Comps-la-Grand-Ville
Cloître de l'abbaye de Bonnecombe.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Nicolas Massol
2020-2026
Code postal 12120
Code commune 12073
Démographie
Gentilé Grandvillois(e)
Population
municipale
631 hab. (2021 en augmentation de 3,27 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 53″ nord, 2° 34′ 05″ est
Altitude Min. 441 m
Max. 772 m
Superficie 21,95 km2
Élections
Départementales Canton des Monts du Réquistanais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Comps-la-Grand-Ville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Comps-la-Grand-Ville
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Comps-la-Grand-Ville
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Comps-la-Grand-Ville
Liens
Site web Site officiel

Comps-la-Grand-Ville est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Comps-la-Grand-Ville est un village français situé dans le centre du département de l'Aveyron et de la région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Grandvillois et les Grandvilloises. La commune s'étend sur 21,95 km2 et compte 624 habitants en 2016. Avec une densité de 28 habitants par km², Comps-la-Grand-Ville a connu une hausse régulière de sa population.

Entouré par les communes de Sainte-Juliette-sur-Viaur, Calmont, Flavin et Salmiech, Comps-la-Grand-Ville est situé à 13 km au sud-ouest de Rodez, la plus grande ville du département et préfecture de l’Aveyron.

Sur la bordure est du Ségala, la commune est proche du Lévézou et du parc naturel régional des Grands Causses, à environ 15 km du lac de Pareloup, 5e plus grande retenue d'eau artificielle de France et la plus grande du sud de la France. Lieux à vocation agricoles notamment d'élevage bovins comme tout l'Aveyron et dans une certaine mesure touristique.

Fortement exposée aux vents de la région, la commune entrevoit l'implantation d'éoliennes au nord du village. Or, bien que favorable à une transition écologique, le projet connait de nombreuses complications: la mairie, pourtant initiatrice de la démarche, s'y est opposé quelque temps après signature avec le promoteur éolien. L'affaire est actuellement entre les mains de la justice.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Calmont, Cassagnes-Bégonhès, Flavin, Sainte-Juliette-sur-Viaur, Salmiech et Trémouilles.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Viaur, le ruisseau de Cantarane, le ruisseau des Agoutes... sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 034 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Flavin à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 902,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Deux hypothèses peuvent expliquer le nom de Comps-la-Grand-Ville : le mot Comps viendrait du latin « Campus » signifiant « champ », ou bien du mot « Cumba » qui signifie « combe ». Le mot ville vient du latin « Villa » qui signifie« "domaine agricole » à l'époque gallo-romaine.

Histoire[modifier | modifier le code]

Comps-la-Grand-Ville est un village situé en centre Aveyron à 720 m d'altitude. Le village est le centre de la commune dans laquelle se trouve l'abbaye cistercienne de Bonnecombe, fondée en 1167 sur les bords du Viaur. La commune de Comps-la-Grand-Ville a son histoire étroitement liée à celle de l'abbaye de Bonnecombe. Avant le XIIe siècle, l'histoire du village est inconnue, à part l'existence de l'église mise sous la juridiction de Bonnecombe à sa création. Avant d'être acheté par l'abbaye, le village a appartenu à une famille de Comps.

En 1441, les habitants sont autorisés à se fortifier.

Au XVIe siècle, l'abbé Alexandre de Carreto installe à Comps sa famille dans le château qu'il fait construire. La famille conserve le château jusqu'au XVIIe siècle avant de le vendre à des riches bourgeois, les Greffeuilhe. Le petit château de Comps appartient ensuite au notaire Mignonac, également maire du village à l'époque. Il sert ensuite de couvent puis d'école, avant de devenir aujourd'hui Le Clos d'Albray, maison d'hôtes.

L'église paroissiale de Comps, construite vers la fin de l'époque romane, classée monument historique depuis 1938, est dotée d'un retable de style baroque confectionné en 1660 pour l'Abbaye Notre-Dame de Bonnecombe. En 1792, durant la Révolution française, le maire du village décide de faire transporter le retable et le tabernacle dans l'église de la commune, afin de les sauver du pillage. Un peu plus loin, en pleine nature, se dresse l'église baroque de Saint Sauveur, datant du XVe siècle et possédant un retable et une chaire à prêcher en bois sculpté datant du XVIIIe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1865 1888 Maurice Mignonac SE Conseiller général
1881 1888 Joseph Mignonac SE  
1888 1896 Joseph Fabre SE  
1896 1930 Jules Larcher SE Conseiller général
1930 1945 Eugène Andrieu SE  
1945 1947 Fernand Fraysse SE  
1947 1964 Jules Guitard SE  
1964 1971 Roger Corp SE  
1971 1985 Emilien Tongas PS  
1985 2001 René Delgay SE  
2001 2008 Jean Paul Molinié UMP  
2008 2019 Stéphan Cambon UDI (AC) Cadre
Vice-président de la communauté des communes
juin 2019 En cours Nicolas Massol[7],[8]   Agriculteur sur petite exploitation
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].

En 2021, la commune comptait 631 habitants[Note 1], en augmentation de 3,27 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
5383863401 0311 0261 0511 031948901
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
900906912963967990984943968
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
931830792772786732737679581
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
576542516426471485526589625
2021 - - - - - - - -
631--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 327 hommes pour 298 femmes, soit un taux de 52,32 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,33 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
0,0 
8,8 
75-89 ans
7,9 
13,4 
60-74 ans
15,7 
21,0 
45-59 ans
18,1 
22,0 
30-44 ans
23,4 
11,3 
15-29 ans
13,1 
22,9 
0-14 ans
21,8 
Pyramide des âges du département de l'Aveyron en 2020 en pourcentage[13]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
10,2 
75-89 ans
13,6 
20,9 
60-74 ans
21 
20,9 
45-59 ans
20,3 
16,4 
30-44 ans
15,6 
14,9 
15-29 ans
12,2 
15,5 
0-14 ans
14,4 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le village est doté de plusieurs associations organisant régulièrement tout au long de l'année des activités culturelles et sportives. La fête du village se déroule le 15 août et donne lieu à différentes festivités telles que bandas, jeux anciens, bal, repas, concours de pétanque, défilé de vélo fleuris par les enfants, etc. Une nouvelle association est née en août 2009, créée par les résidents de l'abbaye. Diverses manifestations sont déjà en cours, telles que chorales, concerts, journée occitane, journée du Patrimoine de Pays et des Moulins, tout cela se déroulant dans le cadre de l'abbaye. Ce village est un lieu calme et paisible, les façades rénovées des vieilles bâtisses au cœur du village lui confèrent un air coquet. Plusieurs chemins de randonnées au départ du village mènent à la forêt, sur les bords du Viaur, et jusqu'à l'abbaye.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 240 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 622 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 920 [I 2] (20 640  dans le département[I 3]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 2,9 % 5,4 % 4 %
Département[I 5] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 374 personnes, parmi lesquelles on compte 81,9 % d'actifs (77,9 % ayant un emploi et 4 % de chômeurs) et 18,1 % d'inactifs[Note 3],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 84 emplois en 2018, contre 81 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 293, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,5 %[I 8].

Sur ces 293 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 87,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

34 établissements[Note 4] sont implantés à Comps-la-Grand-Ville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 11].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 34
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 35,3 % (17,7 %)
Construction 6 17,6 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
2 5,9 % (27,5 %)
Information et communication 2 5,9 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 2 5,9 % (3,4 %)
Activités immobilières 5 14,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 14,7 % (12,4 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,3 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 34 entreprises implantées à Comps-la-Grand-Ville), contre 17,7 % au niveau départemental[I 12].

Entreprises[modifier | modifier le code]

L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[14] :

  • Instaclic, activités des agences de publicité (167 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[15]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 61 40 36 27
SAU[Note 7] (ha) 1 666 1 588 1 594 1 484

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 61 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 40 en 2000 puis à 36 en 2010[17] et enfin à 27 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[18],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 666 ha en 1988 à 1 484 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 27 à 55 ha[17].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame[modifier | modifier le code]

L’église Notre-Dame de Comps-la-Grand-Ville fut construite vers la fin de l’époque romane, depuis elle a subi de nombreuses modifications : suppression de fenêtres romanes trop petites remplacées par des fenêtres gothiques. Cette église abrite des trésors classés monuments historiques, depuis 1938. Pendant la révolution, l’abbaye fut abandonnée par les moines en proie à de nombreux pillages. M. Mignonac maire décida en 1792 de sauver le retable et le tabernacle en les installant dans notre église. Le tabernacle date de 1729.

Abbaye de Bonnecombe[modifier | modifier le code]

L’Abbaye Cistercienne de Bonnecombe est fondée en 1167 au XIIe siècle par Raymond V, comte de Toulouse, et Hugues, évêque de Rodez. De nombreux abbés s’y succèdent jusqu’à la Révolution, dont l’abbé de Bonne Combe au XVe siècle. En 1732, Jean Garanou fait construire une nouvelle église pour laquelle est sculpté un retable transporté depuis en l’église de Comps. Après la Révolution, l’Abbaye est successivement occupée par les Capucins, les Cordeliers et les chartreux de Rodez. Ces derniers sont expulsés et l’Abbaye et ses domaines sont vendus.

L'évêque de Rodez rachète les bâtiments en 1876 et y installe les moines cisterciens d'Aiguebelle. Ces derniers entreprennent la restauration du site et de l'église, qui est consacrée en 1891. Tour à tour, les moines trappistes prennent possession des lieux avant de céder la place à des moines orthodoxes en 1965 qui eux-mêmes partent 3 ans plus tard. De 1968 à 1980, un centre de réinsertion sociale bénéficie de ces locaux. En 1978 arrivent dix (10) membres de la communauté de l'Arche, trois ans plus tard, ils sont 90. Aujourd'hui, les membres de la communauté des Béatitudes y vivent et travaillent à l'embellissement de ses abords.

Le château de Vareilles[modifier | modifier le code]

Il fut construit au XIIe siècle et eut un rôle protecteur durant la guerre des camisards. Le château était la résidence d’été de l’évêque de Rodez. Au XVIIe siècle, il abrita l’abbé Antoine de Guiscard fils de Georges de Guiscard, sous gouverneur du roi Louis XIV. Au XVIIIe siècle, le château devient une prison pour les non protestants. Le docteur Robert racheta ensuite le château. Il fit faillite quelques années plus tard et la famille Guibert le racheta et en est toujours propriétaire.

Église Saint-Sauveur-de-Grand-Fuel[modifier | modifier le code]

L’église de Saint-Sauveur de Grandfuel date du XVe siècle et de style baroque, elle possède en son sein un retable et une chaire à prêcher en bois sculpté datant du XVIIIe siècle. C’est Joseph Pons, prieur de 1737 à 1779 qui les a commandés en l’honneur de la Sainte Épine et donnés à l’église de Saint Sauveur.

Pont du diable[modifier | modifier le code]

D'après la légende du pont de Bonnecombe, c’est Jean-Baptiste Gourpet, entrepreneur à la Mouline qui s’engage à construire le pont en moins de 6 mois. L’ouvrage fut terminé en trois mois, une prouesse technique pour l’époque. Tous les habitants de Comps se réunirent pour l’inauguration et lorsque Monsieur Gourpet fit son premier pas sur le pont, il s’écroula. Les ouvriers se remirent au travail et trois mois plus tard, le pont fut reconstruit, mais il s’effondra à nouveau. Le diable apparu et fit une proposition à Gourpet, il lui proposa de construire le pont en une nuit en l’échange d’une âme. En quelques heures, le pont fut construit. Gourpet accompagné de l’abbé et du prieur, l’un tenant de l’eau bénite et l’autre un gros chien, arrivèrent près du pont. L’entrepreneur sorti un chat de sa veste et le posa à l’entrée du pont. Apeuré par le chien, le chat traversa le pont. Depuis le pont porte le nom de Pont du diable.

Pont de Grand-Fuel[modifier | modifier le code]

Pont de 55 m environ construit en schiste et en grès dont l'existence est évoquée dès 1302-1305. Grâce à l'intervention du juge des montagnes et des 4 châtellenies, les habitants de Rodez et de Cassagnes Bégonhès furent exemptés du péage qu'imposait le seigneur de Salmiech : Arnal de Landorre. Bien que plusieurs fois partiellement reconstruit en 1382-1383, au cours du XVIIIe siècle et en 1789, la plus grande partie de ce pont peut être attribuée au XIVe siècle. D'un point de vue technique, ce pont en léger dos d'âne est constitué de 2 arches latérales en plein cintre et d'une arche médiane en segment de cercle. À noter, la pile de droite dotée d'un avant - bec légèrement arrondi et d'un talon rectangulaire à peine marqué ainsi que les piles avec avant - becs triangulaires et chaperons mi - pyramidaux (XVIIe siècle).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Soulages (1919-2022), sa mère, Aglaé Corp, est née au lieu-dit Le Lebous le 22 avril 1883. Elle a épousé Amans Soulages à la mairie de Comps-la-Grand-Ville le 15 juillet 1903.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Destours), Cassanhas : Arviu, Auriac, Caumont, La Grand'Vila, Saumièg, Senta-Jaleda / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cassanhas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-30-0, ISSN 1151-8375, BNF 36693004)
  • L'abbaye de Bonnecombe : Notice, par un ami du monastère., Rodez, P. Carrère, , 138 p., In-8° (BNF 34111914)
  • Albert Besombes, Martine Houdet et Gilbert Puech, Sur le chemin des moines : l'abbaye de Bonnecombe, ses possessions en Albigeois (Moularès et Bernac) et ses possessions en Rouergue, Valdériès, centre d'animation socio-culturel et sportif, , 233 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (BNF 35530606)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[16].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Comps-la-Grand-Ville (12073) », (consulté le ).
  2. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
  3. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Comps-la-Grand-Ville » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Comps-la-Grand-Ville et Flavin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Flavin » (commune de Flavin) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Flavin » (commune de Flavin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
  8. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Aveyron (12) », (consulté le ).
  14. « Entreprises à Comps-la-Grand-Ville », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  15. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  16. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  17. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Comps-la-Grand-Ville - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).